Emmanuel Macron a réuni les représentants des principaux cultes en France, des médecins et d'autres personnalités jeudi à l'Elysée pour un dîner consacré à la question sensible de la fin de vie, avant d'"ultimes arbitrages" attendus courant février, a-t-on appris auprès de la présidence.
"Il s'agit pour le président de continuer à nourrir sa réflexion avant de rendre les ultimes arbitrages qui seront rendus publics ce mois-ci ainsi qu'il l'a annoncé", a-t-on affirmé dans son entourage.
Auparavant, le chef de l'Etat s'est rendu jeudi après-midi à l'unité de soins palliatifs du centre hospitalier d'Argenteuil, près de Paris, à la rencontre de la communauté soignante et des familles "pour échanger avec elles sur la question de la fin de vie dans un cadre respectueux de leur intimité", a ajouté l'Elysée. La presse n'avait pas été conviée.
Le 8 janvier, lors des traditionnels vœux aux autorités religieuses, Emmanuel Macron avait promis aux responsables des cultes qu'il les consulterait une nouvelle fois sur ce sujet ultrasensible. Il l'a déjà fait à plusieurs reprises par le passé, notamment lors de dîners avec également d'autres personnalités concernées de la sphère médicale ou éthique.
Le Premier ministre Gabriel Attal avait assuré le 30 janvier que le projet de loi sur l'aide active à mourir serait examiné "avant l'été", tout en promettant de renforcer "considérablement" les unités de soins palliatifs.
Outre les représentants des principaux cultes, étaient présents à ce dîner le président du Comité national d'éthique Jean-François Delfraissy, un chef de service de soins palliatifs, un médecin réanimateur, le président du conseil national de l'ordre des médecins François Arnault, ainsi qu'Alain Claeys, co-auteur avec Jean Leonetti de la loi de 2016 sur la fin de vie.
La Rédaction (avec AFP)